Chirurgie ophtalmologique

Publié le 14 juin

LASIK ou PKR ?

Le choix entre le LASIK et la PKR dépend de plusieurs facteurs, notamment l’épaisseur de la cornée, la présence de sécheresse oculaire préexistante et le mode de vie du patient. Le LASIK, qui implique la création d’un volet cornéen, offre une récupération visuelle rapide et est souvent privilégié pour les patients ayant une cornée suffisamment épaisse. En revanche, la PKR, qui n’implique pas de découpe de capot, est recommandée pour les patients avec une cornée plus fine ou présentant une sécheresse oculaire .
Les spécialistes du Pôle Ophtalmologique Plaisir sont à votre disposition pour évaluer votre situation et vous orienter vers la technique la plus adaptée à vos besoins visuels.

LASIK : qu’est-ce que c’est ?

Le LASIK (Laser-Assisted In Situ Keratomileusis) est une technique de chirurgie réfractive largement répandue, visant à corriger des troubles visuels tels que la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme. Cette méthode implique la création d’un fin volet cornéen, réalisé soit par un microkératome mécanique, soit par un laser femtoseconde. Une fois ce volet soulevé, un laser excimer est utilisé pour remodeler la courbure de la cornée, en fonction du défaut visuel à corriger. Le volet est ensuite repositionné, favorisant une cicatrisation rapide.

Les avantages du LASIK incluent une récupération visuelle rapide, souvent dès le lendemain de l’intervention, et une procédure généralement indolore. Cependant, des effets secondaires peuvent survenir, tels qu’une sécheresse oculaire temporaire ou des troubles visuels nocturnes comme la perception de halos lumineux. De plus, la création du volet cornéen représente un facteur de risque spécifique, notamment en cas de traumatisme oculaire ultérieur.

PKR : qu’est-ce que c’est ?

La PKR (PhotoKératectomie Réfractive) est une technique de chirurgie réfractive adaptée aux patients présentant certaines spécificités, telles qu’une cornée fine ou des activités exposant à des risques de traumatismes oculaires. Contrairement au LASIK, elle ne nécessite pas la création d’un volet cornéen, ce qui la rend particulièrement indiquée pour les personnes pratiquant des sports de contact ou exerçant des professions à risque.

Le procédé consiste à retirer l’épithélium, la couche superficielle de la cornée, avant de remodeler la surface cornéenne à l’aide d’un laser excimer. Une lentille de contact thérapeutique est ensuite posée pour protéger l’œil durant la phase de cicatrisation.

Bien que la récupération visuelle soit plus lente comparée au LASIK, les résultats finaux en termes d’acuité visuelle sont similaires. Les patients peuvent ressentir une gêne oculaire, une sensibilité à la lumière et des douleurs modérées pendant les premiers jours post-opératoires. Cependant, la PKR demeure une option fiable et efficace pour corriger des troubles visuels tels que la myopie, l’astigmatisme et l’hypermétropie.

Comment choisir entre LASIK et PKR ?

Avant de déterminer la technique chirurgicale la plus adaptée, un bilan ophtalmologique approfondi est indispensable. Ce bilan inclut des examens tels que la topographie cornéenne, la pachymétrie pour mesurer l’épaisseur de la cornée, l’analyse du film lacrymal, ainsi qu’un entretien détaillé avec le chirurgien pour évaluer vos attentes et votre mode de vie.

Le choix entre LASIK et PKR dépendra ensuite de plusieurs facteurs :

  • Épaisseur et courbure de la cornée : une cornée épaisse favorise le LASIK, tandis qu’une cornée fine orientera vers la PKR.
  • Activités professionnelles ou sportives : les personnes exposées à des risques de traumatismes oculaires, comme la pratique de sports de contact, pourraient bénéficier davantage de la PKR.
  • Attentes en termes de récupération : le LASIK offre une récupération visuelle rapide, souvent dès le lendemain, alors que la PKR nécessite une période de récupération plus longue.

En résumé, le LASIK est souvent privilégié pour sa rapidité de récupération et son confort post-opératoire, tandis que la PKR est recommandée dans des situations spécifiques, notamment en cas de cornée fine ou de risques accrus de traumatismes oculaires.

Quels sont les éventuels risques et complications ?

Les interventions chirurgicales de LASIK et de PKR, bien que généralement sûres, peuvent entraîner certains effets secondaires. Parmi les plus courants, on retrouve la sécheresse oculaire, les halos lumineux nocturnes et une sensibilité accrue à la lumière.

Concernant le LASIK, des complications spécifiques peuvent survenir, notamment des problèmes liés au volet cornéen, tels que des déplacements ou des plis, bien que ces incidents soient rares grâce aux technologies actuelles. Une inflammation appelée kératite lamellaire diffuse peut également apparaître dans certains cas.

Pour la PKR, les patients peuvent ressentir une douleur post-opératoire temporaire. Une autre complication possible est le haze cornéen, une opacification transitoire de la cornée, surtout si les soins post-opératoires ne sont pas rigoureusement suivis.

Un suivi médical régulier est essentiel pour détecter rapidement toute anomalie et adapter les soins nécessaires, assurant ainsi une récupération optimale.

En conclusion

Pour déterminer la technique de correction visuelle la plus adaptée, un bilan ophtalmologique approfondi est indispensable. Ce bilan permet d’évaluer des facteurs tels que l’épaisseur de la cornée, la nature du défaut visuel et le mode de vie du patient.

Le LASIK, apprécié pour sa récupération rapide et son confort post-opératoire, est souvent recommandé pour les patients ayant une cornée suffisamment épaisse et souhaitant une reprise rapide de leurs activités. En revanche, la PKR est une alternative privilégiée pour ceux dont la cornée est plus fine ou dont les activités exposent à des risques de traumatismes oculaires.

Bien que différentes dans leur approche, ces deux techniques partagent un objectif commun : offrir une vision nette sans dépendance aux lunettes ou aux lentilles.